Dossier spécial 1 million abonnés Youtube : Rencontre avec les réalisateurs de Sweet Cocoon

avant tout, du plaisir et de l’amusement

Un court-métrage avec l’ambition de distraire, de permettre aux spectateurs de s’évader. C’est le parti pris légitime et réussi de « Sweet Cocoon ».

« Nous voulions tout simplement que les personnes qui visionnent le film passent un bon moment. Être simple et léger, pas de grands messages humanitaires, pas de morale particulière, si ce n’est peut-être évoquer la nature. C’est comme ça, beau et cruel, mais on peut aussi en rire », explique Quentin Puiraveau, l’un ces cinq coréalisateurs avec Matéo Bernard, Matthias Bruget, Jonathan Duret et Manon Marco.

Alors comment est née l’histoire de cette chenille, en pleine métamorphose dont le cocon est trop petit ? « L’idée, c’était de créer un univers naturel sur une tout autre planète, tout en restant proche de la nôtre avec des insectes, source inépuisable de références pour l’imaginaire, avec de multiples péripéties… »

LES GOÛTERS DE LA COHÉRENCE

Après des mois, « riches en idées mais bien trop longs en écriture », le scénario fut ficelé. Avec désormais une méthodologie de travail claire : rapidité, efficacité. « Nous avons décidé de trancher rapidement sur les choix tout en portant en portant une attention régulière aux charges de travail de chacun, ainsi qu’aux compétences respectives. Nous n’avions qu’une chose en tête : un court métrage fini et cohérent visuellement », atteste Quentin.

Une cohérence humaine aussi que l’équipe technique a entretenu chaque semaine. « Malgré le stress et la pression, on faisait des goûters tous les vendredis après-midi. On ne parlait pas du film. Nous étions là, juste pour décrocher et passer des bons moments. »

De bons moments, avec en corollaire, de l’expérience emmagasinée pour une future carrière dans le monde du cinéma. « Ce fut unique ! Techniquement, nous devions être polyvalents, tout en se spécialisant dans nos domaines de prédilections respectifs. Humainement, être à l’écoute de chacun, ouvert. Au-delà de l’histoire qui peut plaire plus ou moins, il en ressort un produit fini, sans prétention, efficace, donnant un profil intéressant pour les studios d’animation. »

Une franche ouverture sur le monde professionnel qui correspond tout à fait à la démarche pédagogique de l’ESMA.

Le jury, ce moment tant attendu

La journée du jury ? « Quelle joie de voir notre « bébé » sur grand écran ! Le point culminant ? Lorsque la salle a explosé de rire, j’ai ressenti beaucoup de fierté. Si c’était à refaire, on referait exactement pareil, dans les mêmes conditions, avec la même équipe », confesse Quentin Puiraveau.

L’aventure se poursuit avec ESMA Movies. « Nous en sommes fiers ! Savoir que, même une fois sortie de l’ESMA, notre travail continue de vivre et de plaire, c’est une belle récompense. » Une de plus !

sweet cocoon le synopsis

Dans un univers naturel qui pourrait s’apparenter à notre terre, deux insectes viennent au secours d’une chenille qui tente désespérément de se métamorphoser…

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